Quelques mots
Je grave aux murs de ma maison
Les mots secrets de ton jardin
Et pose une fleur de déraison
Au calice blanc de tes mains
J’écris sur les rideaux de mes nuits
La fièvre brûlante de ton absence
Quand à la frange d’un minuit
Montent les parfums de ta présence
Je veille encore sur ma page blanche
Attendant l’écho de tes soleils
Et caresse le violon de tes hanches
Dans la lumière de mes réveils
Dans le silence des solitudes fragiles
Je parle aux oiseaux de tes mains
Je les prends, les caresse, les habille
De mes désirs en voile de satin
Je suis le pèlerin-silence de ton chemin
En quête de mots et de voyage
Je bois à la source de nos demains
Le miel de nos heures de partage
Dans les fougères de mes forêts secrètes
Je t’emmène visiter les étoiles
Et laisse en ton cœur les cris de fête
Quand la nuit déjà remet son voile
Tu poses au creux de moi les échos
De tes cris de souffrance et d’amour ;
J’en ferai les voiles de notre bateau
Pour un prochain voyage sans retour
Dans les brumes de tes nuits parallèles
Tu cherches la lumière sous le silence
Et refuses maintenant les modèles
D’une vie meurtrie d’indifférence
Tu lances à la nuit de tes errances
Des mots à fleur de tendresse revenue ;
J’y tisserai la trame de nos existences
Pour faire d’aujourd’hui un demain inconnu.
Les mots secrets de ton jardin
Et pose une fleur de déraison
Au calice blanc de tes mains
J’écris sur les rideaux de mes nuits
La fièvre brûlante de ton absence
Quand à la frange d’un minuit
Montent les parfums de ta présence
Je veille encore sur ma page blanche
Attendant l’écho de tes soleils
Et caresse le violon de tes hanches
Dans la lumière de mes réveils
Dans le silence des solitudes fragiles
Je parle aux oiseaux de tes mains
Je les prends, les caresse, les habille
De mes désirs en voile de satin
Je suis le pèlerin-silence de ton chemin
En quête de mots et de voyage
Je bois à la source de nos demains
Le miel de nos heures de partage
Dans les fougères de mes forêts secrètes
Je t’emmène visiter les étoiles
Et laisse en ton cœur les cris de fête
Quand la nuit déjà remet son voile
Tu poses au creux de moi les échos
De tes cris de souffrance et d’amour ;
J’en ferai les voiles de notre bateau
Pour un prochain voyage sans retour
Dans les brumes de tes nuits parallèles
Tu cherches la lumière sous le silence
Et refuses maintenant les modèles
D’une vie meurtrie d’indifférence
Tu lances à la nuit de tes errances
Des mots à fleur de tendresse revenue ;
J’y tisserai la trame de nos existences
Pour faire d’aujourd’hui un demain inconnu.