La Terre...
La Terre a parfois peur devant les marées de l’indigne
Qui montent des abîmes des siècles barbares,
Quand les remords mettent en berne les espoirs
Et que la mort frappe du point au bout de la ligne.
Quand le sang macule l’éphémère de l’actualité
Avec aussi les cris de ceux que piétine l’oppression
Qui toujours et partout fauche la fleur des passions,
La Terre cherche encore les racines de son identité.
La Terre s’en va tournant comme une femme en transes
Avec ses bras entrouverts sur nos profonds espoirs,
Quand il ne reste plus à la frange de nos miroirs
Que cette infime flamme vers laquelle on s’avance.
Pour tous ces faux-semblants qui font les solitudes
Dans nos jours écartelés par les regards obliques,
Avec nos âmes en rade et nos tendresses hémiplégiques
La Terre s’exaspère sur l’orbite des habitudes.
Qui montent des abîmes des siècles barbares,
Quand les remords mettent en berne les espoirs
Et que la mort frappe du point au bout de la ligne.
Quand le sang macule l’éphémère de l’actualité
Avec aussi les cris de ceux que piétine l’oppression
Qui toujours et partout fauche la fleur des passions,
La Terre cherche encore les racines de son identité.
La Terre s’en va tournant comme une femme en transes
Avec ses bras entrouverts sur nos profonds espoirs,
Quand il ne reste plus à la frange de nos miroirs
Que cette infime flamme vers laquelle on s’avance.
Pour tous ces faux-semblants qui font les solitudes
Dans nos jours écartelés par les regards obliques,
Avec nos âmes en rade et nos tendresses hémiplégiques
La Terre s’exaspère sur l’orbite des habitudes.