Sous les étoiles
Je cherche souvent dans les méandres encre noire de la nuit
L'éclat d'une étoile lointaine, la brillance d'un éclat de lune,
Mes yeux meurtris de larmes rêvent la douceurs de tes dunes
Et mes cris d'amour meurent au parvis de tes lointains minuits.
Quand mes bras ne se ferment que sur le silence de ton absence,
Que je te sais ailleurs et que dans ma gorge se noue un sanglot,
Je cherche au creux de mes mains fébriles le parfum de ta peau
Car cette empreinte invisible est encore une trace de ta présence.
J'assiste chaque soir aux épousailles de ma solitude à ton silence
Quand ton dernier mot a disparu au crépuscule de notre partage ;
Alors, c'est avec l'encre de mes larmes que je noircis cette page
Pour que tu saches au matin que j'ai fidèlement veillé ton absence.
J'écris chaque nuit pour toi, petit ange, avec au cœur le fol espoir
Que tu recevras ces mots comme l'offrande maladroite et pure
De cet amour fou que tu as fait naître en moi un soir de froidure,
Le soir où mon premier « je t'aime » a fleuri l'arbre de tes vouloirs.