Le blog d'ANTINE@

Depuis quelques jours elle avait posé ses valises dans cet hôtel, au bord de la mer, «de sa mer» comme elle disait. Besoin de fuir les brumes de la capitale et de s'enivrer d'iode, d'air salé, d'embruns... En cette fin d'après-midi, elle achevait une...

La Terre a parfois peur devant les marées de l’indigne Qui montent des abîmes des siècles barbares, Quand les remords mettent en berne les espoirs Et que la mort frappe du point au bout de la ligne. Quand le sang macule l’éphémère de l’actualité Avec...

Vingt degrés de longitude exacerbée... Dix-huit degrés de latitude égarée... Au nulle part... Au peut-être... Hier... Demain... Déjà... Au doute qui parfois vient me parler, Au toujours qui s'obstine à vouloir être pluriel... Je marche à l'envers de mes...

Tu es la lumière douce posée à l'orée de ma nuit Le songe bleu d'un soir velours Le rêve fou couleur toujours Tu es la musique mauve sur la portée de mes silences. Tu es la main tendue à l'égaré d'un soir d'orages sourds Le chant mystère d'un cœur meurtri...

La nuit tombe sur ma page Et je lui tends les bras. Aux méandres de l’encre Naissent des silences : Fleurs de mystère et d’errance A l’orée de l’absence. La nuit tombe sur ma page Et me dit ton écho furtif. Quel est ce toi en elle Posé au seuil de mes...

Évidence Évidence de cet instant suspendu ou la plume se pose, Soulagement après cette tension née du besoin irrépressible d'écrire, de partager à travers ou par les mots... Évidence d'une angoissante interrogation de la perception du monde Évidence de...

Je grave aux murs de ma maison Les mots secrets de ton jardin Et pose une fleur de déraison Au calice blanc de tes mains J’écris sur les rideaux de mes nuits La fièvre brûlante de ton absence Quand à la frange d’un minuit Montent les parfums de ta présence...

Le petit curseur clignotant attendait patiemment ses ordres électroniques pour se métamorphoser en un entrelacs compliqué de voyelles et de consonnes. Ce matin-là, les mots étaient rétifs ; ils se faisaient attendre et ne sortaient qu'en rechignant de...

«Je reviendrai bientôt, peut-être, broder cette page blanche.» Elle venait de mettre le point final à cette phrase et pourtant, ce point, cette microscopique goutte d’encre, avait des allures de porte ouverte. Elle ignorait pourquoi, mais elle percevait...

Parce que les mots sont un fabuleux moyen de partager, de connaître, de donner, de recevoir, je vous invite à découvrir ceux que je vous offre... Cet espace est une porte ouverte sur un ailleurs qui prendra corps au fil des jours et seul le temps me dira...